Les vallées du lac de Serre Ponçon

Le socle support

L’unité paysagère se répartit entre deux massifs géologiquement différents 

Le Massif cristallin ou massif des Ecrins Pelvoux, dans son extrémité sud, jusqu'au portes de Réallon.

Dans ces montagnes, dominent les roches métamorphiques telles le granit et le gneiss qui structurent les principaux reliefs. Ce massif qui vient installer les balcons de l'unité de paysage et particulièrement ceux du lac offre également au regard ses sommets déchiquetés. Les principaux reliefs qui intéressent notre ensemble paysager, sont les Aiguilles de Chabrières, le Mont Guillaume, la Tête de Chante Perdrix et la Tête de l'Hivernet.

Le Massif Queyrassin, sur toute sa partie ouest, bordant ainsi le lac et la Durance.

Pour l'unité paysagère des vallées du lac de Serre Ponçon, c'est le secteur sud du massif et notamment les vallées de Crévoux et des Orres, dont les systèmes géologiques des nappes de l'embrunais-ubaye et de l'autochtone subalpin se matérialisent par les Terres Noires, les Flysch à helminthoïdes et gréseux. Sur cette rive gauche, les principaux reliefs sont le Pic du Morgon, la Tête de Mazelière, le Pic de Boussolenc, le Petit et le Grand Parpaillon, la Pointe de l'Eyssina, le Pic de Crévoux, le Pic de Chabrières et le Pic St André.

Le réseau hydrographique

L'eau est prégnante dans le paysage.

Le lac artificiel, d’une surface de plus de 2800 ha, est bien sûr l’élément majeur constituant un immense réservoir. La construction du barrage a mis fin, dans cette section, au caractère sauvage et capricieux de la Durance et l'Ubaye. En effet c'est dans ce gigantesque ré­servoir que les deux principales rivières viennent finir leur périple et remplissent le lac. C'est en 1856 qu'une première réflexion sur la construction d'un barrage est imaginée pour lutter contre les caprices dévastateurs de la Durance. Et ce n'est qu'en 1912 que l'ingénieur IVAN WILHELM démontre tout l'intérêt de réguler le cours d'eau pour juguler ses divagations par la construction d'un barrage, ouvrage monumental qui permettra également de créer un gigantesque réservoir d'eau pour l'agriculture des vallées.

Le paysage d'aujourd'hui est donc né de nécessités :

• Se protéger du cours d'eau "dévastateur" (Cf. crues de 1843 et de 1856)
• Palier aux aléas climatiques (sécheresses et pénurie d'eau en 1895)

C'est donc sur ces attentes que les travaux de la retenue d'eau débuteront en 1955. Jusqu'à sa mise en eau en 1961, personne n'avait pu imaginer que cette immense "plan d'eau" deviendrait un des hauts lieux du tourisme dans le département des Hautes Alpes.

La végétation

Le domaine fores­tier avec ses grandes étendues de boisements de hêtres et de sapins trouve sa place sur les versants ubacs jusqu'aux pelouses alpines vers 2 200 m. Les bois de Morgon et de Boscodon sont le support à de vastes sapinières et pineraies et mélèzins avec des sous-bois d'une richesse floristique ex­ceptionnel.

Rive droite, le versant adret présente des systèmes de végétations très différents. Le pin est ici dans son rôle d'essence pion­nière avec une strate arbustive de reconquête des espaces ouverts (agricoles) délaissés et abandonnés. Néanmoins, le pourtour adret du lac a été pour partie replanté en pin noir d’Autriche qui connaît depuis quelques années de remarquables « attaques » de la chenille processionnaire ; en période d’hiver, la frange adret du lac est « décorée » par les nids de chenilles situés aux extrémités des branches. Les boisements sont dans une dynamique d'expansion mais aussi d'évolution avec des essences qui s'installent au-delà de leur aire de répartition connue. La pineraie, composée de pins sylvestres, de mélèzes et de pins à crochet, partage le sol avec la chê­naie pubescente dans des étages qui dépasse l'altitude de l'étage collinéen. En automne, la nature avec sa palette végétale variée, offre un festival de couleur, de nuances et de contraste entre les boisements de conifères et les forêts de feuillus

Il est important de remarquer que la présence du lac a un effet non négligeable sur la végétation locale : le taux d’humidité favorise certaines espèces et la végétation a été modifiée depuis la création du barrage (remontée du buis jusqu’aux alentours d’Embrun). Il en est de même pour la climatologie locale qui se manifesterait par des orages plus fréquents et, à distance, par un phénomène bien connu des haut-alpins, la « barre du Champsaur »

L'urbanité

La vallée de la Durance avec son axe de déplacement historique a permis l'installation de la ville d'Embrun, pôle urbain de l’unité paysagère. La situation centrale d'Embrun sur cet axe de transit Marseille-Turin mais aussi sa position à la jonction des grands espaces de tourisme d’hiver et d’été lui a permis un fort développement. De cet essor, en résulte :

• l’implanta­tion de zones commerciales ou artisanales, aux contours flous et à la vocation mal définis, essentiellement dans la vallée de la Durance, le long de la RN94, principal axe de déplacement, voie majeure de la découverte des paysages de ces vallées du lac de Serre-Ponçon. Ces secteurs constituent des points noirs tant par la disparité des constructions (volume matériaux, destination) que par le traitement des espaces extérieurs. L'image de la zone "artisanale" des Moulins sur la commune de Crots, résume à elle seule l'indélicatesse à s'installer dans ces espaces entre la voie et le paysage d'arrière-plan, de surcroît à l'entrée de la vallée du Boscodon.
• un étalement urbain des franges de la ville, dissémination qui remonte sur les pentes et s'étale du Nord au Sud sur les coteaux du fait de ses falaises. Ces zones de mitage urbain, les opérations groupées de type lotissement à l’architecture banalisée et les implantations des zones d'activités conduisent à un appauvrissement du patrimoine paysager urbain, jusqu'à affaiblir les espaces qui leur sont contigus.
• une consommation des espaces de pratiques de loisirs, aussi bien au bord du lac pour les activités nautiques (consommation limitée car ces aménagements souvent tardifs viennent pour la plupart sur des sites déjà occupés par l’urbanisme) mais surtout en fond de vallée avec l’implantation de station de ski dont la plus importante est celle des Orres, construite en 1970.

Les formes urbaines

L’organisation humaine s’est dé­veloppée sous plusieurs formes :

Dans la vallée de la Durance, l’habitat s’organise selon une logique « village rue », le long de la voie, en alignement de façade, comme à Châteauroux-les-Alpes et Embrun. « L'exception à noter est le cas de Savines-le-Lac, submergé en totalité lors des travaux de la construction du barrage de Serre-Ponçon. Le chef-lieu a été reconstruit, sur le cône de déjection du torrent de Barnafet, le long de l'axe Briançon- Gap, mais de manière éclaté sans reprendre la structure traditionnelle des centres urbains et dans un style archi­tectural qui dénote avec l'identité embrunaise." Source Atlas 99

Si le constat de l’Atlas 99 n’est pas dénué de fondement, il est cependant nécessaire de rappeler que la construction de Savines-le-Lac est un concept développé par l’architecte Achille de Panaskhet, qui a conçu cette ville nouvelle en prenant en compte la prégnance de l’automobile à cette époque : l’urbanisme a été conçu autour de l’axe de circulation qui s’étage entre le croisement en bas du village, voire le pont, et la station-service (en haut). C’est pour cette raison que la place du village, avec son église classée monument historique, se situe de manière excentrée par rapport à l’axe de la route. L’architecte a conçu un urbanisme où le regard de l’automobiliste et du piéton est capté par le lac et les paysages.

Les caractères architecturaux

L'unité de paysage des vallées de Serre Ponçon est à elle seule un véritable recueil d'architecture.

L'abbaye du Boscodon de style roman, édifice religieux du XIIe siècle rivalise avec la cathédrale Notre Dame du Réal construite entre le XIIe et le XIIIe siècle à Embrun, inspirée de l'architecture Lombarde. Le château de Picomtal est un élément d’architecture intéressant et montre le caractère central du territoire d’Embrun dans l’histoire des Hautes-Alpes. D'autres éléments construits participent à cette valeur patrimoniale, ils sont l'image et la mémoire d'un savoir-faire passé et des modes de vies spécifiques à ces vallées (fermes, struc­tures villageoises, maisons, oratoires, fontaines, etc.). Car la présence de l’archevêché d’Embrun a marqué l’architecture vernaculaire locale : les maisons de l’Embrunais sont caractéristiques d’un territoire qui a connu une certaine opulence : corps de ferme imposants, toits en ardoise, présence de pigeonnier, murs d’enceinte…

 

Infrastructures & réseaux

La Route Nationale N°94 constitue l’axe majeur de déplacement du département.

Elle permet de rejoindre Gap à Briançon, les 2 villes les plus importantes du département, en passant par Embrun (3 ème ville du département). Cette voie joue un rôle à la fois de transit et de desserte locale. Dans la plus grande partie de la traversée de l’Unité Paysagère, cet axe permet une découverte du lac de Serre Ponçon et de ses rives avec par endroit des points de vue panoramique. Fortement empruntée, la Nationale 94 a fait l'objet de multiples aménagements, afin de fluidifier et de sécuriser un trafic de plus en plus important notamment durant la saison hivernale.

Tous ces aménagements ne sont pas sans incidence sur le socle support et sur les paysages attenants aux projets.  Le réseau routier dessert l'ensemble des vallées et des versants, le maillage de l'unité paysagère est ainsi assuré par de nombreux chemins et routes de desserte locale impératifs pour répondre à la dispersion des hameaux et villages.

De la baie de Port St Pierre au Sauze du lac, la route départementale N°954 offre de magnifiques points de vue sur le lac, le barrage et les reliefs des Alpes du Sud.

Les paysages de loisirs

La mise en eau du lac de Serre-Ponçon, créant une opportunité pour la pratique des sports et loisirs nautiques, a été le déclen­cheur de l’économie touristique locale. Le lac de Serre-Ponçon et les montagnes environnantes constituent un pôle attractif de premier ordre impulsant une véritable image de marque au département. Avec cet atout « mer-montagne », l’offre touristique est diversifiée aussi bien en hiver qu’en été.

Cette activité trouve sa résonance dans le paysage par :

• La création de deux stations de ski : Crévoux (ancien lieu habité) et Les Orres ;
• La création, assez récentes (15 à 20 ans) de bases de loisirs sur les rives du lac, accueillant soit des systèmes urbains (baie Saint Michel, les Hyvans, Savines, Embrun) soit des structures d’accueil légères de type camping (Crots, Chante­loube, Baie Saint Michel), de type lotissement balnéaire (Pré d’Emeraude) sans oublier les projets actuels de marina dans le secteur du Lauzet ;
• Le développement d’habitations individuelles et collectives correspondant à des résidences principales et secondaires qui grignotent les versants autour d’Embrun et sur les versants bien exposés des communes de Prunières, St Apollinaire,Puy St Eusèbe et Puy Sanières, voire parfois jusqu'aux rives du lac ;

Cette attractivité touristique est un point fort de l'UP mais elle pourrait devenir son talon d'Achille avec des projets d'aménagement peu soucieux du cadre construit et des espaces de nature.

 

Les paysages agricoles

Cette unité paysagère présente encore de nombreuses terres en cultures ce qui peut s'expliquer par une déprise agricole moins marquée au regard des autres UP. En effet, ici, la Surface Agricole Utile n’a perdu que 23% de sa superficie entre 1988 et 2010 alors que d'autres UP ont vu cette surface se divisée par 2 ou par 3 comme cela s'est produit dans la vallée de la Guisane. Dans l'UP des vallées du lac de Serre-Ponçon, la superficie des terres labourables est stable (environ 2 500 hectares), quant à la superficie toujours en herbe elle a fortement augmentée (4 187 hectares en 1988 - 6 868 hectares en 2010). Les troupeaux sont donc toujours présents dans ce territoire et cette pratique agricole d’élevage ovin et bovin participent fortement aux paysages actuels. Une des valeurs fortes de l'unité paysagère des vallées du lac de Serre-Ponçon réside dans cette agriculture toujours en place, qui produit une partie du paysage et contribue à sa diversité. Celle-ci est renforcée, en plaine et sur les coteaux, par la présence importante des fruitiers (pommes et poire) et de la vigne sur les adrets (Baratier, Saint-Sauveur et Saint-André d’Embrun).

Les paysages industriels

Bien que la raison première de la construction du barrage soit la lutte contre les caprices dévastateurs de la Durance (Cf. crues de 1843 et de 1856) et les aléas climatiques (sécheresses et pénurie d'eau en 1895), la retenue est aussi un ouvrage d’hydroélectricité, le plus importante de France, produisant 720 GWh avec 1.2 milliards de m3 d’eau.

C'est en 1856 qu'une première réflexion est engagée et ce n'est qu'en 1912 que l'ingénieur IVAN WILHELM démontre tout l'intérêt de réguler le cours d'eau pour juguler ses divagations par la construction d'un barrage, ouvrage monumental qui permettra également de créer un gigantesque réservoir d'eau pour l'agriculture des vallées. C'est donc sur ses attentes que les travaux de la retenue d'eau débuteront en 1955, jusqu'à sa mise en eau en 1961.

Il est le site de référence en matière de gestion multi-usage de l’eau (production d’énergie, « château d’eau » de la Provence avec 200 millions de m3 réservés à l’agriculture, alimentation en eau potable, lieux d’activités nautiques, gestion du territoire et des crues…). L’eau des torrents est également captée pour la production hydroélectrique, tel est le cas sur Baratier, entre autres.

A noter également, l’ancienne extraction de matériau dans la retenue de Serre-Ponçon entre Savine-le-Lac et Embrun par la société Les sablières d’Embrun, remplacé par des « travaux de sécurisation de la navigation sur le plateau de Chadenas » autorisés par arrêté préfectoral sur 15 ans.

Les paysages administratifs

L’UP concernait trois cantons, mais depuis 2015 n’en concerne plus que deux dans la mesure où Savines-le-Lac et Chorges n’en forme plus qu’un. Reste sur la partie Nord du Lac, le canton d’Embrun.

En termes de communautés de communes, trois sont concernées par l’UP : celles de l’Embrunais, du Savinois-Serre-Ponçon, des Pays de Serre-Ponçon et de la vallée de l’Avance pour la pointe sud-est de Chorges.

Le Pays SUD (Serre-Ponçon, Ubaye, Durance) couvre la majorité de l’UP (manque Chorges) puisque son étendue englobe outre l’UP, toute la vallée de l’Ubaye et une partie de l’UP Haute-Durance (Châteauroux-les-Alpes, Saint-André d’Embrun). Le Pays SUD, pays d’Arts et d’Histoire depuis 2012, correspond grosso modo au massif du Parapillon.

Embrun, les Puys, Savines-le-Lac, Saint-Apollinaire, Prunières et Crots sont des Communes qui ont adhéré du Parc national des Ecrins.

La forêt de Boscodon est une forêt domaniale gérée par l’ONF. Sa dimension patrimoniale est reconnue dans le domaine forestier (arbres remarquables) et en matière de Restauration des Terrains en Montagne dans la mesure où le torrent du Boscodon et les ruines de Bragousse font l’objet d’une attention particulière en raison de leur violence en cas d’intempéries.

La construction de la retenue de Serre-Ponçon a aussi eu son impact sur l’administration du territoire.

En effet, en 1997 est créé le Syndicat Mixte d'Aménagement et de Développement de Serre-Ponçon (S.M.A.D.E.S.E.P.), établissement public administratif qui regroupe le Département des Hautes-Alpes, la Communauté de Communes de l’Embrunais, la Communauté de Communes du Savinois Serre-Ponçon, la Communauté de Communes du Pays de Serre-Ponçon et la commune de Chorges et fédère les 9 communes riveraines (Baratier, Crots, Embrun, Savines, le Lac, Le Sauze du Lac, Prunières, Puy Sanières, Chorges et Rousset).
L’objectif de ce syndicat est de mener un développement cohérent pour un tourisme de qualité en réalisant toutes opérations de valorisation, de développement touristique et d’aménagement du domaine public hydroélectrique. A ce titre, il a engagé la réalisation d’un Plan paysage, suite à l’appel national du ministère de l’Ecologie en 2012, pour appréhender l’évolution des paysages de manière prospective et accompagner ces transformations par un réel projet de territoire partagé

Les adrets du lac avec une mosaïque agricole et son mitage urbain

Cette strucure paysagère demeure la plus fréquentée en raison de son accessibilité (route, train) et surtout en raison de sa situation qui la rend propice à l’installation de multiples activités touristiques (camping, aménagements nautiques, résidences touristiques, villas…) mais également présentielles.

C’est un espace plutôt montagnard xérique, encore agricole et ostensiblement parsemé d’équipements et de résidences touristiques. A noter, la présence de grands secteurs encore vierges, notamment entre Chorges et Rousset mais aussi entre Chanteloube et Baie St Michel.

Cette zone s’étend sur toute la rive droite du lac et s’étend en rive gauche au niveau du Sauze-du-Lac qui se trouve dans une situation géoclimatique analogue.

Le versant ubac du Lac dominé par la forêt

Dominé par le grand Morgon et par la fameuse Combe d’Or, l’ubac du lac vient contraster avec l’aspect ouvert et accueillant des rives : très boisé, mais néanmoins parsemé d’espaces agricoles (Pontis, Savines-le-Lac, Les Crots), il ne s’est pourtant pas affranchi de sa dimension touristique dans la mesure où des équipements se sont installés au fil des années (Montagne aux marmottes, sentier des Demoiselles coiffées et aménagement des rives par des campings et autres centres de vacances).

L’agriculture demeure vivante même si la diminution des agriculteurs est compensée par l’occupation du foncier agricole par des maisons touristiques ou d’habitats permanents.

Les vallées reliées au lac de Serre-Ponçon dans la partie Nord-Est

Les trois principales sont celles des Orres, de Boscodon et de Crévoux, véritables entailles dans un linéaire marqué par la Durance et les voies de circulation.

L’accès à Crévoux est le plus difficile mais l’ambiance alpine de cette vallée lui donne un aspect transitoire entre deux UP, celle-ci et celle du Queyras. Equipée d’une station qui est l’une des plus anciennes des Hautes-Alpes (75 ans environ), la vallée a su jouer sur l’aspect village avec sa station, un territoire dédié au ski de fond (la Chalp) et son immense territoire d’alpage et de bois qui lui confère une dimension agropastorale marquée et encore solide.

La stations Orres est emblématique de l’Embrunais. Ce projet des années 60 a déplacé le centre du village (le Chef-lieu) vers le hameau du Mélézet qui est devenu le poumon économique de la vallée. Mais tout comme la vallée de Crévoux, la dimension agropastorale de la vallée demeure vivante avec le Grand Vallon comme zone purement d’alpage et les communes de Saint-Sauveur et de Baratier qui ont accueilli de nombreuses résidences à caractère touristique.

Boscodon est un pôle touristique culturel et cultuel qui attire un grand nombre de visiteurs tant pour le lieu consacré que pour les randonnées en direction du Grand Morgon, de la Grande Cabane et du Pouzenc. Vallée très forestière (Forêt domaniale du Morgon), elle conserve une activité agricole sur le bas de la vallée et sur les pentes en adret des Crots.